Les Républicains des Hautes-Pyrénées ont organisé ce 31 janvier leur traditionnelle cérémonie des vœux autour de la galette des rois, une soirée qui a réuni un grand nombre d’adhérents et de sympathisants, en présence de l’équipe dirigeante des Républicains 65.
Romain Giral, Président de la Fédération, a donné la feuille de route pour 2024, avec une présence forte sur le terrain et plusieurs réunions déjà prévues dans les deux circonscriptions, dont prochainement Trie-sur-Baïse le 9 février et Argelès-Gazost le 22 février, pour renforcer et compléter le travail déjà accompli. Il a continué son propos en évoquant les sujets nationaux, dont la loi sur l’immigration et le mouvement des agriculteurs, en précisant avec force de mots le soutien indéfectible de la Fédération et de l’ensemble de ses membres aux revendications légitimes du monde agricole.
Il a terminé son discours en remerciant les militants et les adhérents de leur fidélité et leur loyauté envers les Républicains ; il a également remercié de leur présence et soutien Gérard Trémège, maire de Tarbes et Président d’Honneur de la Fédération, Annie Topiac, Présidente d’Honneur de la Fédération du Gers, Sylvain Peretto Secrétaire Départemental, et les délégués de Circonscription.
La soirée a continué en partageant la Galette des Rois et le verre de l’amitié dans un esprit dynamique et de convivialité.
La mairie de Bagnères-de-Bigorre a décidé de saisir la justice face aux risques affectant la sécurité incendie de la résidence La Mongie - Tourmalet. Malgré les travaux déjà effectués, la sécurité incendie de cet immeuble grande hauteur ne serait pas pleinement garantie. Le maire a expliqué que les retards dans l’exécution des travaux prescrits et les avis défavorables de la commission de sécurité ont motivé cette décision. Il a également souligné les difficultés liées à la gestion de la copropriété, notamment des impayés et des blocages systématiques. Faute de travaux, il est même envisagé une fermeture de la résidence.
Bagnères de Bigorre 25 janvier 2024
Les mobilisations d’agricultrices et agriculteurs en France et en Europe, sont le symptôme d’une crise profonde de la rémunération et de la reconnaissance des paysan.nes.
Les paysan.nes des Hautes-Pyrénées n’ont pas été épargnés par les difficultés ces derniers mois, MHE, menace de fermeture de l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre, erreurs de calculs de cotisations de la MSA, mévente de miel, sans compter les innombrables difficultés que rencontre les maraichèr.es , les arboriculteurs et d’autres filières oubliées par la PAC et le ministère de l’agriculture.
La Confédération Paysanne 65 agit sur le terrain, encore et toujours, dans l’accompagnement des paysan.nes en difficulté, en se mobilisant au sein du collectif de sauvegarde de l’abattoir, pour la défense de nos filières impactées par une concurrence insoutenable, mais également dans un travail au long cours pour l’installation, la transmission des fermes ou l’accès au foncier.
Cette crise est la conséquence directe des politiques économiques ultralibérales menées depuis plusieurs décennies par l’Etat et l’Union Européenne, en cogestion avec la FNSEA au niveau national et le COPA-COGECA au niveau européen. (...)
Le Grand Tourmalet, le plus grand domaine skiable des Pyrénées, est au cœur d’un conflit entre les maires de Campan et de Bagnères-de-Bigorre, les deux communes qui le partagent. Le maire de Campan, Alexandre Pujo-Menjouet, qui est aussi le directeur de l’Ecole du Ski Français de La Mongie, a démissionné du conseil d’administration de la SEML (Société d’économie mixte locale) qui gère la station, en début d’année 2023. Il a dénoncé un fonctionnement "sclérosé" du domaine skiable, qui serait pénalisé par son adhésion à NPY, le réseau de stations qui coûterait trop cher et ne répondrait pas aux attentes des skieurs. Il a également candidaté à la présidence de la SEML, mais a perdu face au maire de Bagnères-de-Bigorre, Claude Cazabat. Ce dernier, qui préside la SEML depuis 2017, défend le développement de la Mongie et du Grand Tourmalet, malgré l’opposition de certains élus. Il a rappelé son "engagement dans des projets structurants", comme la rénovation du téléphérique du Pic du Midi ou la création d’un centre aqualudique. Ce conflit illustre les enjeux économiques et territoriaux liés au tourisme de montagne, qui représente une source importante de revenus et d’emplois pour les vallées.
Le succès de l’équipe de rugby du Stade Bagnérais face au leader Saint-Sulpice sur Lèze (26-11) a été dédié à Benjamin Arnauné, qui a beaucoup fait pour le club. Le président du club, Patrice Padroni, a souligné l’importance de ce match pour rendre hommage à Benji, et a remercié les joueurs, le staff et le public. Les joueurs Damien Acosta, Bastien Tugaye et Arnaud Barrenquy ont tous exprimé leur détermination à remporter la victoire en l’honneur de Benji, soulignant l’importance de rester unis et de réaliser une belle performance pour lui.
Lors des vœux à la population, le maire Claude Cazabat a présenté les travaux importants pour la commune, l’abattoir, et l’hôpital. Il a également abordé les tensions entre la ville de Bagnères et la CCHB, soulignant son engagement pour le développement du territoire. Il a ensuite évoqué l’importance de l’énergie déployée pour le centre hospitalier et l’abattoir, soulignant la nécessité de réduire les effectifs de l’abattoir pour se conformer aux normes.
Le 19 janvier, près de 80 personnes ont participé au "pot de l’unité" organisé par l’association "Sauvons l’hôpital B2B" à Bagnères-de-Bigorre. Bien que des progrès aient été réalisés, notamment la désignation d’un directeur et l’arrivée prochaine d’un scanner, les défenseurs de l’hôpital continuent de se mobiliser pour réclamer la réouverture des urgences la nuit et le développement des autres services, en particulier la rééducation fonctionnelle. L’association a souligné les difficultés rencontrées au centre de rééducation, tout en se félicitant des garanties obtenues du préfet et de l’ARS concernant les décisions prises pour l’hôpital. L’association a exprimé son souhait que ces décisions se concrétisent, notamment la réouverture des urgences la nuit et des lits fermés en rééducation.